Inès Villela-Petit, conservateur, département des Monnaies, médailles et antiques, BnF, et Thierry Laugée, maître de conférences, université de Paris IV - Sorbonne.Format : 24 x 21 cm à l’ItalienneNombre de pages : 120Nombre d’illustrations : environ une centaine de reproductionsBroché avec couverture à rabatsImprimé sur papier couché mat 170 g
Inès Villela-Petit, conservateur, département des Monnaies, médailles et antiques, BnF, et Thierry Laugée, maître de conférences, université de Paris IV - Sorbonne.Format : 24 x 21 cm à l’ItalienneNombre de pages : 120Nombre d’illustrations : environ une centaine de reproductionsBroché avec couverture à rabatsImprimé sur papier couché mat 170 g
Sculpteur et statuaire de renom, Pierre Jean David dit David d’Angers (1788-1856) a illustré avec brio l’esprit de son époque à travers des genres variés : monuments, tombeaux, statues, bustes médaillons et bas-reliefs.Dans les années 1830, il entreprend de préserver pour la postérité les traits des « grands hommes » de la monarchie de Juillet, politiques, savants, hommes de lettres et artistes, en une galerie de médaillons sculptés. Défile ainsi la société romantique : Chateaubriand, Géricault, Goethe rencontré à Weimar, l’historien Michelet, la famille Hugo, l’anatomiste Cuvier, Honoré de Balzac, le chimiste Chevreul, George Sand... et quelques portraits rétrospectifs, comme le Bonaparte échevelé qui modèle autant qu’il illustre la légende napoléonienne.Inspiré par la physionomonie et la phrénologie, David d’Angers fait du visage une composition dont chaque détail prétend traduire scientifiquement le caractère, l’âme et la vérité du sujet. En 1844 le sculpteur, fait don au cabinet des médailles de ses originaux en plâtre « brillants de vie et de génie » et des moules utilisés pour leur confection.Pour la première fois ils sont exposés au public, en regard de la collection de bronzes de l’illustrateur Achille Devéria ainsi que des estampes et des ouvrages théoriques sur le visage dans lesquels le maître puisait pour matérialiser la grandeur de son modèle.Accompagnant l’exposition, l’ouvrage présente la collection tout en évoquant l’art de David d’Angers témoin de son temps, et en mettant en perspective sa théorie du portrait sculpté.Des annexes abondantes permettent de retrouver l’inventaire exhaustif des portraits sculptés et des informations sur la technique du bronze coulé.