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Thomas Couture  romantique malgré lui Agrandir

Thomas Couture romantique malgré lui

Ouvrage collectif sous la direction d’Olivia Voisin
Format : 22 X 28 cm à la française
Nombre de pages : 112
Nombre d’illustrations : environ 70
Ouvrage broché
Imprimé sur papier couché mat 170g

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978-2-35340-216-8

18,05 €

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Cet ouvrage est édité à l’occasion du bicentenaire de la naissance de Thomas Couture, à Senlis, en 1815.
Des accrochages d’œuvres de l’artiste vont célébrer cet anniversaire dans les musées de Senlis, Amiens, Beauvais, Compiègne, puis au musée de la Vie romantique à Paris.
Ayant montré très jeune ses aptitudes au dessin, Thomas Couture se forme d’abord au conservatoire des Arts et Métiers, avant de rejoindre l’atelier du peintre Gros. Après avoir remporté le second prix de Rome en 1837, il échoue à obtenir le grand Prix. En 1840, il figure au Salon où il devient célèbre sept ans plus tard avec Les Romains de la décadence (Paris, musée d’Orsay). Thomas Couture ouvre alors un atelier où se forment de nombreux artistes français et étrangers, dont le plus célèbre demeure Édouard Manet.
Ses talents de portraitiste sont recherchés et l’État lui commande une vaste composition, l’Enrôlement des volontaires (Beauvais, musée départemental de l’Oise). Sa renommée gagne les États-Unis où il expose dans différentes villes. En 1851, il commence la décoration de la chapelle de la Vierge, inaugurée en 1856, à l’église parisienne de Saint-Eustache, et compose à cette époque des œuvres, comme Pierrot malade ou le Souper à la Maison d’Or, sur le thème de la Commedia dell’arte. Sous le Second Empire, Thomas Couture est chargé de peindre Le Baptême du prince impérial (Compiègne, musée national du Château). Toutefois ses relations avec le pouvoir s’assombrissent et il n’achève ni ce tableau, ni l’Enrôlement. Se sentant incompris, Thomas Couture quitte Paris en 1859 pour retrouver Senlis où un atelier est mis à sa disposition dans l’ancien palais épiscopal. Dix ans plus tard, Thomas Couture acquiert une propriété à Villiers-le-Bel où il peint ses derniers tableaux consacrés aux musiciens italiens des rues et y reçoit encore des élèves pour des sessions estivales. Il s’éteint en 1879 et se trouve enterré au Père-Lachaise
Chargée de références visuelles, la peinture de Thomas Couture est emblématique du courant éclectique qui trouve sa voie entre romantisme et réalisme dans les années 1840. Encore imprégnée de règles académiques, elle utilise le langage de l’allégorie pour exprimer la vision de l’artiste sur son temps, ce qui est nouveau. Thomas Couture possède une parfaite maîtrise de la technique picturale dont il livre les secrets dans son ouvrage, Méthode et entretiens d’atelier (1867). La place que Couture accorde à l’étude du modèle vivant et au dessin reste la preuve d’un ancrage dans la tradition, en même temps que son usage du mélange optique de coloris purs oriente sa peinture vers la modernité. Artiste de transition, Thomas Couture demeure encore trop méconnu malgré l’unanimité qui s’est faite autour de son œuvre dans l’histoire de l’art du XIXe siècle.
 
  • Largeur 22
  • Hauteur 28
  • Poids 1
  • Faconnage Ouvrage broché

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