Sous la direction de Didier PoupardFormat : 24 x 32 cm à la françaiseNombre de pages : 208Nombre d’illustrations :100 - Ouvrage relié, plein papier pelliculé, dos toiléImprimé sur papier couché mat 150 g
Sous la direction de Didier PoupardFormat : 24 x 32 cm à la françaiseNombre de pages : 208Nombre d’illustrations :100 - Ouvrage relié, plein papier pelliculé, dos toiléImprimé sur papier couché mat 150 g
Jean-François Jonvelle est né à Cavaillon. Il ne fait pas d’études dignes de ce nom, juste un certificat. Il prend ses inspirations ici et là, dans la peinture chez Balthus, Bacon, Schiele, mais sa vraie culture vient du cinéma avec Mankiewicz, Lubitsch, Fritz Lang, Orson Welles, Arthur Penn, Minnelli, Hitchcock, Marcel l’Herbier, Tourneur, Truffaut, plus récemment «Brazil» de Terry Gilliam qu’il avouait avoir vu onze fois. Son film préféré : «Jules et Jim» de François Truffaut.En 1959, c’est Georges Glasberg, photographe, qui l’initie à la photo en lui faisant faire le tour de France des cathédrales, une passion pour la photo qui ne le quittera jamais. A l’âge de 20 ans il est choisi comme assistant du photographe américain Richard Avedon. Il devient ensuite indépendant, travaillant toujours autour des femmes disant volontiers que son seul sujet était les femmes qu’il aimait. Il est notamment l’auteur des photos de la campagne de pub qui avait révolutionné l’affichage publicitaire dans les années 80 : « Demain j’enlève le bas ». Mais son œuvre publicitaire ne s’arrête pas là. Des campagnes importantes pour les marques Huit ou Levis, Barbara, ou Princesse Tam Tam ont beaucoup marqué le monde de la communication. Dans le monde publicitaire, l’un de ses amis, directeur d’une célèbre agence, disait de lui : « On ne peut pas résumer la carrière de Jean-François Jonvelle à celle d’un photographe de femmes, voire de charme. Le charme est cet univers trouble entre un érotisme un peu culpabilisé et une complaisance légèrement surannée qui ne sont pas exactement des qualificatifs pour cette modernité qui est la sienne ».En 1998, Stanley Kubrick préparait ce qui devait être son dernier film - Eyes Wide Shut - et se posait des questions sur la façon la plus vraie de filmer les femmes. Étant tombé sur un livre de Jonvelle, il lui avait demandé de venir à Los Angeles avec des photos pour s’en entretenir avec lui. Ainsi, le plan dans la salle de bains des héros du film, avec Nicole Kidman sur la cuvette des toilettes, est directement inspiré d’une des photos de Jean-François Jonvelle.Jonvelle est mort en 2002, il disait : «Quand je photographie une femme, avait-il dit, je veux qu’elle sache qu’elle est la plus belle de la terre, parce qu’une f