Peinture

Les couleurs de
Nadia Leger

 

En consacrant une exposition. Nadia Léger (1904-1982), le musée de l’Annonciade souhaite mettre en lumière une artiste accomplie, restée jusqu’ à ce jour dans l’ombre.

Son immense talent a longtemps été occulté par la célébrité de son mari, le peintre Fernand Léger à qui elle a consacré sa vie. Pourtant Nadia Léger est à l’origine d’une œuvre riche et variée, d’une extraordinaire Modernité. Ses oeuvres traversent les plus grands courants picturaux du xxe siècle, du suprématisme au cubisme, en passant par le surréalisme jusqu’à un réalisme socialiste aux tonalités chromatiques annonciatrices du Pop art. Les dessins, gouaches, tableaux, qui seront exposés au Musée de l’Annonciade témoignent de cette diversité. Les œuvres présentées proviennent principalement du fonds Nadia Léger précieusement conservées par ses ayants-droit. Nombre d’entre elles, inconnues des spécialistes sont reproduites pour la première fois.

Les couleurs de Nadia replace Nadia dans sa contribution novatrice et sa participation singulière aux courants artistiques majeurs du xxe siècle.

Dessins préparatoires, œuvres de jeunesse, natures mortes cubistes, compositions et sculptures suprématistes, toiles surréalistes, grands formats teintés de réalisme soviétique, c’est ce foisonnement qui transparait dans toute l’œuvre de l’artiste.

Nadia sublime le contraste des couleurs si cher à Fernand. Mais elle s’émancipe du maitre et forge son propre style avec sa propre identité et sa propre fulgurance. Sa palette irradie, les rouges s’enflamment, ses bleus s’éclairent et son vert se réjouit. Passée maître dans l’art du portrait et de l’autoportrait à la manière d’une Frida Kahlo, ses toiles s’illuminent par l’affirmation de couleurs franches traitées en larges aplats. Toute sa vie Nadia crée et produit sans relâche une œuvre forte en couleurs. C’est dans les lumières du sud que Fernand et Nadia Léger, comme bien d’autres artistes avant eux, y ancrent leur destin. La jeune russe aux origines très modestes vivra près de trente ans sur la Côte d’Azur faisant même ériger le Musée national Fernand Léger à Biot, en mémoire de son mari. C’est sur les terres du Var où elle réside jusqu’en 1982, qu’elle repose pour l’éternité dans la commune de Callian.

 

978-2-35340-339-4

Format : 20 x 25 cm à la française

Nombre de pages : 176

Nombre d’illustrations : environ 100

Ouvrage broché

Imprimé sur papier couché mat 150 g

PVP : 24,00 euros TTC