Nadia Albertini
et Sophie Kurkdjian

 

Vesion française

Version anglaise

 

L’ouvrage raconte l’histoire de l’atelier Kitmir et de la collaboration inédite entre Gabrielle Chanel et la grande-duchesse Marie de Russie, pour la création d’un atelier de broderie.

Cousine de l’empereur de Russie, Nicolas II, sœur du grand-duc Dimitri, la grande-duchesse Marie Pavlovna fuit la Russie en 1918 avec son mari le prince Putyatin, trouve refuge à la cour de Roumanie, puis s’installe à Londres où elle commence ses activités de couture et de broderie. Mais c’est à Paris qu’elle s’installe définitivement en 1920.

Les émigrées russes qui manient l’aiguille depuis leur plus tendre enfance, trouvent dans l’activité de brodeuse une source de revenus qui leur permet de refaire leur vie à Paris.

À l’automne 1921, la grande-duchesse rencontre Mademoiselle Chanel. Installée rue Cambon elle est déjà mondialement connue, mais recherche de nouvelles inspirations pour ses créations et trouve en Marie, une alliée précieuse. Celle-ci signe un contrat d’exclusivité avec la maison pour la création et la fourniture de broderies pour les collections saisonnières et fonde la société Kitmir en 1922. La même année Chanel lance sa collection russe dans laquelle on découvre les vêtements traditionnels: vareuse, pelisse et roubachka.

Les broderies Kitmir se distinguent par leur imaginaire et leur fantaisie, inspirées du monde slave mais aussi de la Perse, la Chine et l’Egypte dans un esprit exotique et cosmopolite propre à l’époque. Peu de vêtements brodés par l’atelier Kitmir sont parvenus jusqu’à nous. Certains conservés dans les archives de la maison Chanel, d’autres sont au Metropolitan à New York, et au Kyoto Costume Institute. On peut retracer le

parcours de la grande-duchesse Marie et son dialogue avec Mademoiselle Chanel au travers d’une partie de sa production entre 1921 et 1928.

Une centaine d’échantillons, précieusement conservés et jusqu’à présent jamais publiés depuis la fermeture de l’atelier en 1929 sont aussi présentés dans cet ouvrage, le premier consacré à l’atelier Kitmir qui donne ainsi à la grande-duchesse Marie la place qu’elle mérite dans l’histoire de la mode. Le sujet d’un tel livre est parfaitement inédit et devrait séduire les spécialistes de la mode du xxe siècle mais également toucher un plus vaste public.

Styliste et spécialiste de la broderie, Nadia Albertini a mené des recherches approfondies sur l’atelier Kitmir avec la collaboration de Sophie Kurkdjian, historienne de la mode et chercheuse.

 

FR :ISBN : 978-2-35340-388-2

GB :ISBN : 978-2-35340-396-7

Format : 24 x 30 cm

Nombre de pages : 208

Nombre d’illustrations : environ 200

Ouvrage relié

PVP : 69,00 euros

 

Qu’ils soient de personnages célèbres ou d’inconnus, le Louvre conserve une inestimable collection de portraits qui sont autant de témoignages de l’histoire du vêtement, de ses usages et de l’évolution du goût. C’est à une visite de cette galerie d’histoire de la mode que Sabine de La Rochefoucauld nous convie ici. Historienne de l’art, elle connait très bien la collection de peintures du musée du Louvre sur laquelle elle travaille depuis plusieurs années.

 

Ainsi, elle décrypte pour nous la mise de deux personnages représentés sur une tapisserie du début du xve siècle qui illustre une scène d’amour courtois. Plus loin, c’est un portrait de Marguerite d’York, troisième femme de Charles le Téméraire, qui attire son attention. Vêtue d’une robe noire bordée d’hermine ornée de pièces d’orfèvrerie, coiffée d’un hennin, la duchesse de Bourgogne arbore avec élégance la mode de son temps.

Sur son autoportrait daté de 1493, Albrecht Dürer apporte une attention particulière à son apparence car il ne doit ressembler à aucun autre. Ainsi s’explique le port de ce surprenant béret rouge doté de lanières souples, cette chemise échancrée galonnée de rouge et d’or ornée de lanières couverte d’un manteau bleu froncé au col et aux épaules.

Dans le pastel qu’en a laissé Maurice Quentin de La Tour de la marquise de Pompadour, celle-ci, somptueusement vêtue de ce qu’on désignera dès lors robe à la française tient son rôle de belle et talentueuse icône de la mode.

 

Ainsi, en une soixantaine de portraits du xve au xixe siècle, servi par un texte à la fois distrayant et érudit cet ouvrage nous invite grâce à cette promenade dans les collections de peintures du musée du Louvre à redécouvrir la mode avec ses matières, ses usages et ses accessoires.

 

ISBN : 978-2-35340-390-5

Format : 20 x 25cm

Nombre de pages : 140

Nombre d’illustrations : 60

Ouvrage broché avec rabats

PVP : 24 euros TTC

 

Co-édité avec le Mobilier national, cet ouvrage est le livre de référence sur le palais de l’Élysée. Il retrace l’histoire du palais et de ses habitants successifs depuis la construction de l’hôtel d’Évreux en 1718, jusqu’à nos jours.

L’histoire du palais de l’Élysée a été marquée par des évolutions et parfois des bouleversements de son usage et donc de son organisation. On peut ainsi lire dans le plan du palais, la survivance d’éléments d’architecture et de décor le passage de chacun de ses occupants, le comte d’Évreux, auquel succédent notamment la marquise de Pompadour, le financier Beaujon, Joachim et Caroline Murant, Napoléon Bonaparte et Joséphine, le duc et la duchesse de Berry, Napoléon III et les présidents des iiie, ive et ve républiques.

À chaque époque l’Élysée incarne un lieu de modernité en termes d’ameublement et de décor intérieur en lien avec les modes successives.

Le Mobilier national est en charge de l’entretien de la présidence de la République. À l’occasion de recherches motivées par une campagne de restaurations de certains espaces du palais il a souhaité faire le point sur les connaissances concernant l’histoire d’un bâtiment ainsi que celle des arts décoratifs français.

Très abondamment illustré de documents d’archives mais aussi de photographies contemporaines rassemblées lors de plusieurs campagnes réalisées par Guillaume de Laubier, le texte est le fruit du travail des conservateurs et restaurateurs du Mobilier national et des spécialistes du sujet qui œuvrent dans différentes musées et institutions.

 

 

978-2-35340-389-9

Format : 24 x 30 cm

Nombre de pages : 304

Nombre d’illustrations : environ 250

Ouvrage relié

PVP : 49,00 euro

Mathias Auclair
et Stéphane Barsacq

 

Le livre aborde les formidables créations de Léon Bakst pour la scène : le ballet, l’opéra et le théâtre .

Peintre de la cour impériale russe, Bakst fonde avec Sergueï Diaghilev à Saint-Pétersbourg, la revue Mir Iskusstva (« Le Monde de l’Art ») en 1899.

Il crée ses premiers décors en 1900, d’abord au théâtre de la cour du palais de l’Ermitage puis pour les théâtres impériaux. En 1906, il se rend à Paris et commence à travailler comme décorateur et costumier pour la compagnie des Ballets russes que Diaghilev vient de créer ; il réalise ainsi les décors de Cléopâtre (1909), le premier ballet de Diaghilev.

Bakst devient le décorateur en chef des Ballets russes. Il travaille sur les ballets Schéhérazade et Carnaval (1910), Le Spectre de la rose et Narcisse (1911), L’Après-midi d’un faune et Daphnis et Chloé (1912), Les Papillons (1914).

Imprégnés d’influences orientales, les décors et les costumes de Bakst se distinguent par des formes audacieuses, des couleurs somptueuses et une attention minutieuse aux détails. Bakst atteint une renommée internationale avec ses créations qui ont révolutionné l’art théâtral. En 1919, Bakst s’installe définitivement à Paris. Le travail qu’il réalise en 1921 pour la production londonienne de La Belle au bois dormant de Piotr Ilitch Tchaïkovski est considéré comme son chef-d’œuvre.

Une introduction générale replace l’œuvre de l’artiste dans son temps avant de présenter une série des 50 plus beaux dessins réalisés entre 1906 et 1921 qui fond de cet ouvrage un véritable album de collectionneur.

 

 

978-2-35340-386-8

Format : 24 x 32 à la française

Nombre de pages : 144

Nombre d’illustrations : environ 80

Ouvrage relié

Imprimé sur papier couché mat 150 g

PVP : 39 euros TTC

Salomé Lippuner

L'éclat intemporel de la laque

 

Si cela fait déjà plus d’un siècle que tout a déjà été dit, décrit, expliqué, publié et commenté sur les étonnantes propriétés de la laque naturelle Urushi, tout le monde semble en avoir oublié les mystères. Éclipsée par les matériaux modernes qui s’efforcent d’en reproduire les effets lumineux, cette sève naturelle rare et précieuse est aujourd’hui délaisséepar notre époque.

Grâce à l’étonnante aventure de Salomé Lippuner, cet ouvrage nous emmène aux sources de la laque Urushi et de ses traditions. Joaillère et laqueuse, Salomé a su très jeune qu’elle consacrerait sa vie à étaler couches après couches cette matière mystérieuse pour en contempler les multiples facettes. Ses bijoux, colliers de perles laquées, manchons et pendentifs sont le

 eflet de ses improvisations comme de son savoir-faire.

 

 

Ouvrage broché

PVP : 29,00 €

« Il y a des cadeaux qu’on offre par amour, d’autres par amitié. Il y en a de précieux, d’autres qui n’ont de valeur que symbolique. Il y a ceux d’un mari, ceux d’un enfant, ceux d’un ami qui vous connaît par cœur.

Un bijou, une œuvre d’art, un dessin, une boîte en argent, un chien en faïence, auxquels on tient plus que tout car ils témoignent d’un souvenir heureux, d’une émotion passée.

J’ai demandé à mes amis quel était le cadeau le plus beau ou le plus original qu’ils avaient reçu dans leur vie. Ils m’ont répondu avec gentillesse et sincérité. Et le résultat est encore plus touchant que ce à quoi je m’attendais. »

S.W.

 

« Le journaliste et photographe Éric Jansen m’a accompagnée dans cette belle aventure. Avec beaucoup de talent, il a pu transformer les rêves en une jolie réalité. Quant à Alain de Gourcuff, mon cher éditeur, il a su élégamment mettre en valeur mon univers et celui de mes amis. »

S.W.

 

Éric Jansen est journaliste et photographe. Il est l’auteur de Louis Benech, douze jardins en France (Gourcuff Gradenigo), Louis Benech, douze jardins ailleurs (Gourcuff Gradenigo), Nouveaux Cabinets d’amateur (Gourcuff Gradenigo), Jean-Louis Deniot Destinations (Rizzoli), et il est le coauteur de Très chères baronnes de Rothschild (Gourcuff Gradenigo), avec Nadine de Rothschild.

 

ISBN : 978-2-35340-394-3

Format : 24 × 30 cm

Nombre de pages : 184

Nombre d’illustrations : environ 150

Ouvrage relié

PVP : 75,00 euros

VERGÉ-SARRAT ET DECHORIAN
Regards croisés