Pointilliste puis divisionniste, Cross fait partie, avec Signac et Seurat, du mouvement néo-impressionniste.

Henri Edmond Joseph Delacroix (Douai, 1855 – Le Lavandou, 1910) naît à Douai, où sa famille tient une quincaillerie. Il fait son apprentissage à Lille auprès de Carolus-Duran et d’Alphonse Colas et débute au Salon de 1881 en traduisant son patronyme « Delacroix » en anglais « Cross », pour se distinguer d’Eugène Delacroix sur une idée de son ami le peintre François Bonvin.

D’abord naturaliste Henri-Edmond Cross se lie d’amitié avec les peintres néo-impressionistes dont il partage les convictions anarchistes. Il se lie à Charles Angrand, Maximilien Luce et Théo van Rysselberghe.

En 1891, avec son ami Paul Signac, il adopte le divisionnisme peu avant la mort de Georges Seurat et à partir de 1896, il collabore aux Temps Nouveau de Jean Grave en lui offrant dessins, lithographies et aquarelles.

Il peint la Provence, où il s’est installé pour des raisons de santé, à partir de 1900, et s’affranchit peu à peu du réel en imaginant des paysages mythiques, des fêtes païennes et des flots inondés de lumière. Coloriste audacieux, il modifie les couleurs au gré de son imagination.

« Cross dans la lumière du Var » est un magnifique hommage à celui qui a influencé Matisse et les peintres fauves en replaçant la science des couleurs au cœur de la peinture du xxe siècle.

 

978-2-35340-385-1

Format : 20 x 25 cm à la française

176 pages

Papier: demi-mat 150 g

Impression: quadri recto verso

Ouvrage broché, dos carré cousu collé

Prix de vente public : 25,00 euros TTC

Brancusi a suscité de son vivant curiosité et intérêt. Il apparait dans le monde de l’art comme un personnage singulier dont l’œuvre impressionnait tant par la pureté des formes et la modernité que par une forme d’archaïsme difficile à caractériser. En révolutionnant la sculpture du xxe siècle, l’artiste roumain a ouvert un vaste débat sur l’art moderne qui reste toujours d’actualité, sa création étant le sujet de multiples études.

Doïna Lemny a pu consulter l’intégralité des archives conservées dans le fonds Brancusi du centre Georges Pompidou. Elle a suivi le parcours artistique du sculpteur en examinant les moments clefs  de sa création, sa méthode de travail et les matériaux utilisés dans ses sculptures. Elle évoque le milieu artistique dans lequel Brancusi a évolué, ses relations, ses amitiés avec Duchamp, Modigliani, Satie, Pound et Joyce, les liens aves ses compatriotes qui viennent ainsi ponctuer son récit. La vie du sculpteur est étroitement liée à sa création, dans l’univers clos de son atelier, et Doïna Lemny parvient à tracer un portait subtil et renouvelé de l’artiste qui s’adresse autant aux spécialistes d’histoire de l’art qu’ à un public plus large intéressé par la vie artistique en France au début du xxe siècle.

Conservatrice honoraire au centre Georges Pompidou, Donia Lemny a assuré la publication des archives Brancusi ainsi que le commissariat de nombreuses expositions consacrées à l’artiste roumain, à l’Atelier Brancusi du musée.

Pierre Dunoyer est né à Marseille en 1949. Après des études d’architecture et de psychopathologie, il commence à peindre en 1976. Ses tableaux sont présentés au cours de l’année 1978 dans les trois expositions du groupe JaNaPa.

Vivant entre Paris et New York de 1979 à 1986, puis définitivement établi à Paris à partir de 1987, il expose dans différentes galeries, parmi lesquelles : Sonnabend (Paris, 1979-80), Gillepsie-Laage-Salomon (Paris, 1982), Nohra Haime (New York, 1985-87), Jeu de Paume (Paris, 1991), Palais des Congrès (Paris, 1998), Marc Blondeau Fine Art Services (Genève, 2009), Farideh Cadot (Paris, 2012), Jean-Paul Najar Foundation (Dubai, 2017). Il participe aussi à des expositions collectives à la Villa Médicis à Rome et à la Tecla Sala à Barcelone, ainsi qu’en France au Grand Palais et au Musée National d’Art Moderne.

Les tableaux de Dunoyer font partie des collections permanentes de la National Gallery d’Australie à Canberra ; du Mobilier National / Les Gobelins et du Fonds National d’Art Contemporain à Paris ; du musée des Beaux-Arts de Lille.

 

978-35340-382-0

Bilingue français-anglais

Format : 20x28 cm à la française

Nombre de pages : 80

Nombre d’illustrations : 50

Ouvrage broché, avec rabats

Imprimé sur papier ½ mat 150gr

PVP : 24, 00 euros TTC

 

Énigmatiques, aussi brillantes que secrètes, les sœurs Lemoine, Marie-Victoire (1754 - 1820), Marie-Élisabeth (1761- 1811), Marie-Geneviève (1771-1845) et Marie-Denise (1774-1821), et leur cousine, Jeanne-Élisabeth Gabiou (1767-1832), filles de maîtres perruquiers parisiens, formées par les meilleurs peintres parisiens, amies d’artistes très en vue, protégées par une kyrielle de personnalités choisies, s’imposèrent sur la scène artistique parisienne grâce aux seuls mérites de leurs pinceaux et à leur émulation respective.

Si les femmes artistes de la fin du xviiie siècle et du début du xixe siècle font l’objet d’une attention particulière de la part des musées depuis quelques années, il semble indispensable, avant d’embrasser le sujet comme un tout, de bien connaître le parcours et l’œuvre des artistes les plus réputées de leur temps, les plus engagées, et surtout les plus brillantes. Le Musée Jean-Honoré Fragonard qui abrite la plus grande collection de tableaux d’une femme artiste du xviiie siècle, Marguerite Gérard, invite le public à découvrir ces cinq femmes hors du commun dont le parcours est aussi riche que leurs créations.

Le parcours personnel de ces filles de maîtres perruquiers parisiens est en effet digne d’un conte de leur amie Félicité de Genlis. Élevée à quelques encablures du Palais Royal, elles furent choyées par deux femmes de têtes, la princesse de Lamballe et la duchesse d’Orléans, mais aussi une kyrielle de personnalités hautes en couleurs qui les accompagnèrent pendant plusieurs décennies. Marie- Victoire bâtit un terreau fertile de création au sein de sa propre famille en encourageant Marie- Élisabeth, Jeanne-Élisabeth, Marie-Geneviève et Marie-Denise à suivre sa voie. Tout en les aiguillant avec brio, elle se nourrit elle-même de leurs expériences et de leurs recherches. Et en faisant le choix d’exposer les portraits tantôt de l’une, tantôt de l’autre, mais aussi en multipliant les autoportraits, Marie-Victoire, Marie-Élisabeth, Marie-Denise expriment leur fierté mutuelle mais aussi le plaisir de former un groupe bien identifiable.

Faisant fi des conventions, elles forment un panel d’exception dont les réussites artistiques rejaillissent sur le reste de leur famille, bien décidée à gravir les échelons sociaux. Si leur trajectoire quelque peu romanesque offre un éclairage original sur leur époque, l’étude de leurs carrières fait aussi voler en éclats nombre de préjugés sur les femmes artistes de la période révolutionnaire.

 

ISBN : 978-2-35340-387-5

 

208 pages

Format : 20,5 x 27 à la française

Nombre d’illustrations : 120

Papier : ½ mat 150g pour l’intérieur

Ouvrage broché

PVP : 29,00 euros

 

Si le nom est célèbre et évoque immédiatement des générations de banquiers, les baronnes de Rothschild ont elles aussi marqué leur époque. Souvent dotées d’une forte personnalité, elles ont connu des destins hors du commun. Modèles de philanthropie et collectionneuses au même titre que les hommes de la famille, elles se sont également illustrées par des passions plus personnelles, comme le ski, le golf, l’architecture, la danse, le théâtre ou le vin… À travers une douzaine de portraits, l’ouvrage fait revivre des femmes qui ont su tracer leur route, avec fantaisie, panache, esprit et toujours un grand sens du devoir, rendant cette famille de Rothschild encore plus fascinante et attachante. Si le nom de Béatrice Ephrussi de Rothschild – célèbre pour sa villa du Cap Ferrat – ou celui de Noémie de Rothschild – fondatrice de la station de sports d’hiver de Megève – sont connus, d’autres gagnent à l’être, comme Cécile de Rothschild amie de Greta Garbo et grande golfeuse, ou Bethsabée de Rothschild protectrice de la danseuse Martha Graham.

Faut-il encore présenter Nadine de Rothschild ? Starlette dans les années 50, elle épouse en 1963 le baron Edmond de Rothschild. Un changement de vie radical qu’elle assume avec zèle et esprit. Elle se transforme en maîtresse de maison exemplaire et écrit un guide de savoir-vivre qui devient un best-seller. D’autres ouvrages sur sa vie ou les femmes qui l’ont marquée connaitront le même succès. Convertie au judaïsme, elle poursuit avec enthousiasme l’engagement de la famille en Israël. Elle fait aussi sienne la passion de son mari pour le vin et devient l’ambassadrice de Megève. Son franc-parler et son humour font merveille sur les plateaux de télévision. Après avoir vécu au château de Pregny, elle s’est retirée dans la campagne suisse où elle s’adonne à la peinture.

Éric Jansen est journaliste et photographe. La décoration, les jardins, le marché de l’art sont ses domaines de prédilection. Il est l’auteur de Louis Benech, douze jardins en France, Louis Benech, douze jardins ailleurs, Nouveaux Cabinets d’amateur (Gourcuff-Gradenigo) et de Jean-Louis Deniot Destinations (Rizzoli).

ISBN : 978-2-35340-376-9

 

Sortie janvier 2023

Format : 165 × 235 mm

Nombre de pages : 152

Ouvrage broché

PVP : 29,00 euros

 

VERGÉ-SARRAT ET DECHORIAN
Regards croisés