Le suicide de Gros
Les peintres de l’Empire
et la génération romantique
Sébastien Allard et Marie-Claude Chaudonneret
En 1835, le peintre Antoine-Jean Gros se suicide, peu de temps après le Salon, où il avait présenté Hercule et Diomède. Les critiques virulentes à l’encontre de ce tableau ont longtemps été considérées comme la cause de sa mort. L’ouvrage réexamine les pièces de ce dossier, et particulièrement la manière dont cette mort « honteuse » a été rapportée, transformée, voire maquillée. C’est toute la question de l’artiste moderne qui est posée par ce débat. Cet épisode met en lumière les difficultés éprouvées par les grands peintres de l’Empire à gérer les mutations de la société après 1815, notamment la liberté accordée aux artistes recevant des commandes de l’État et la confrontation directe avec l’opinion publique, par l’intermédiaire du Salon. Gros, Gérard, Girodet et Guérin adoptèrent des stratégies diverses et propres pour assurer le maintien de leur notoriété, voire de leur pouvoir, en particulier face à une génération nouvelle pressée d’arriver. L’ouvrage montre comment la rencontre de ces deux générations s’est cristallisée autour de la finalité et de la survie de la peinture d’histoire, dans une société moderne.
978-2-35340-090-4
Format 24 x 21,5 cm à l’italienne
160 pages, 57 illustrations
Ouvrage broché - Imprimé sur papier couché mat 150 g
PVP 29 €
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