Au début des années 70 du siècle dernier, certains se sont empressés de qualifier la peinture de Bruno Schmeltz d’hyperréaliste. Maldonne…
Il faut se rendre à l’évidence. L’impeccable, l’irréprochable maîtrise technique dont les peintures de Bruno Schmeltz font preuve sont un leurre. Des corps bleus et d’autres hors d’échelle, des allusions très subtiles à des mythes, les représentations de ce qui pourraient passer pour une scène, mais qui ne permettent pas de raconter la moindre anecdote, suffisent à prouver que l’hyperréalisme ou ne serait-ce que le réalisme ne sont pas à l’ordre du jour. La peinture de Bruno Schmeltz est plus complexe qu’elle n’en a l’air. Elle est une singulière manière de rappeler qu’il ne faut pas se fier aux apparences.